Les occupants du futur centre de crise en justice ce mardi: un rassemblement aura lieu devant le tribunal pour faire le “procès de la crise de l’accueil”.  

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Les occupants du futur centre de crise en justice ce mardi: un rassemblement aura lieu devant le tribunal pour faire le “procès de la crise de l’accueil”.  

Depuis dimanche 13 mars, un groupe de 70 demandeurs d’asile soutenu par des dizaines de citoyens solidaires occupent le futur Centre de crise National. Ce mardi à 9h, l’affaire sera devant la justice. L’État veut les expulser sans solution durable, pour eux comme pour le 2400 autres demandeurs d’asile à la rue. Un rassemblement aura lieu avant l’audience. La presse est par ailleurs invitée à visiter l’occupation et à rencontrer les occupants ce lundi à 10h30, un jour avant l’audience au tribunal. 

La Régie des bâtiments, propriétaire du bâtiment, a entamé une procédure pour demander l’expulsion. Ce mardi à 9h, la cause sera entendue par la Justice de paix de Saint-Josse-ten-Noode, qui entendra les arguments des deux parties. La Régie des bâtiments fera valoir son droit de propriété en demandant la remise à la rue des occupants, tandis que les occupants invoqueront leur droit à l’accueil, violé des milliers de fois par l’État, qu’ils considèrent devoir primer sur le droit de propriété et demanderont qu’une place leur soit attribuée sein du réseau Fedasil.

La Ligue des droits humains a en outre manifesté son intention de soutenir judiciairement les intérêts collectifs mis en lumière dans le cadre de cette occupation, lors du Conseil d’administration qui s’est tenu exceptionnellement devant le Centre de Crise ce jeudi soir.

Dès 8h30 se tiendra un rassemblement devant le tribunal, sous le mot d’ordre “faisons le procès de la crise de l’accueil”. L’appel à rassemblement précise “L’État  a été condamné plus de 7000 fois en justice pour le non-respect de ses devoirs envers les demandeurs d’asile. Face à cette situation, le gouvernement doit prendre des mesures d’urgence comme l’activation de la phase fédérale de crise.”

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