Bâtiment fédéral occupé par des demandeur.euse.s d’asiles: la police assiège toujours le bâtiment

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Bâtiment fédéral occupé par des demandeur.euse.s d’asiles: la police assiège toujours le bâtiment

Le futur centre de crise fédéral est actuellement occupé par des demandeur.euse.s d’asiles et des citoyen.ne.s solidaires pour permettre un hébergement d’urgence. La police entoure toujours le bâtiment et empêche tout ravitaillement depuis hier 17h.

Les pourparlers avec la commune (Saint Josse-Ten-Node) et un représentant de la police locale étaient pourtant initialement constructifs. Une occupation sans encombre pour la nuit semblait être actée. La police a visité l’intérieur du bâtiment et constaté qu’il n’y avait aucune menace de sécurité. Mais les occupant.e.s du bâtiment dont les demandeur.euse.s d’asile ont déchanté. Deux canaux à eaux et une série de combis de police sont arrivés en nombre au Boulevard Albert II. Les agents se sont positionnés à chacune des portes du bâtiment. Le but semble être d’empêcher toute nouvelle entrée de matériel, de nourriture, d’eau et de demandeur.euse.s d’asile.

Une demande d’expulsion est apparemment en cours devant la justice, mais l’avocate des occupants – Marie Doutrepont- n’a toujours pas été avertie, contrairement à ce que voudrait la procédure.

Si l’État fédéral veut récupérer son bâtiment, il doit pouvoir user des procédures de justice prévue dans ce genre de cas. Ici le bourgmestre Emir Kir (ex-PS) et l’État fédéral, par l’intermédiaire de la Ministre de l’intérieur, Mme Verlinden (CD&V), affament les gens à l’intérieur, les empêchent d’avoir accès à des besoins fondamentaux pour récupérer le bâtiment à l’usure. C’est une violation de l’état de droit supplémentaire et un déni de démocratie. C’est la suite logique des 5000 condamnations de la Belgique depuis un an dont les autorités fédérales ne s’inquiètent absolument pas.

Les groupes de soutien et les occupant.e.s demandent d’occuper le bâtiment de manière décente, jusqu’à ce qu’une solution, dans le réseau Fédasil soit trouvée pour les demandeur.euse.s d’asile qui occupent le bâtiment. Par ailleurs, les groupes de soutien et la campagne “stop crise de l’accueil” (soutenue par plus de 80 associations) appellent à une solution pérenne pour toutes les personnes en demande d’asile en Belgique. La réquisition solidaire de ce bâtiment vide est une réponse concrète à l’inaction des autorités et un appel à garantir les droits des demandeur.euse.s d’asile.

Rappelons que la loi belge impose que « Tout demandeur d’asile a droit à un accueil devant lui permettre une vie conforme à la dignité humaine ». Quelque soit la situation, à la rue ou dans une occupation, l’État ne respecte pas le minimum de ses obligations légales

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